Un volume d’exposition, le plus simple qui soit, dont les limites se confondent avec la parcelle de nature qui l’entoure (devant, c’est un grand cèdre qui fut planté ici par l’écrivain René de Chateaubriand, derrière, un jardin libre semé par l’artiste Lothar Baumgarten). Comme un musée sans murs que l’on aurait dédié à la création contemporaine.
Si la Fondation Cartier fut pionnière, dans le paysage culturel français, par sa pratique de mécénat d’entreprise, elle s’avère plus encore remarquable par sa programmation d’expositions qui n’a cessé de découvrir de jeunes artistes ou d’en montrer de plus connus, chaque fois sous un angle original et délibérément accessible.